Bonjour à toutes et à tous

A travers mes photos j'aimerai partager avec vous la fascination, l'amour et la passion que Le Languedoc m'inspire

C'est en cultivant notre capacité d' émerveillement que l'on préservera la Beauté de ce Monde.

Claire

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vendredi 26 avril 2013

la source de Gornies


La combe de Gorniès est située au nord de l’ensemble Hortus-Pic-Saint-Loup. 
Il s’agit d’un ravin étroit, ceinturé par des falaises marneuses, au fond duquel coule un ruisseau issu d’une résurgence permanente.




Panorama










lundi 22 avril 2013

Le bourdon des champs



Espèce jaune orangé sur le dessus du thorax, gris foncé sur les 4 premiers segments abdominaux puis pilosité jaune orangé des 2 derniers segments de l'abdomen. Pelage ébouriffé et peu serré.





Après hivernation, la reine fonde une colonie en avril. En août, le groupe compte environ 150 individus. Il disparaît en automne.
Les bourdons volent approximativement d'avril à octobre. C'est un des derniers bourdons à disparaître en automne.


La colonie niche dans les cavités du sol, sous du bois mort ou de grosses touffes d'herbe; souvent rencontré dans les nids d'oiseaux





Le pollen est stocké dans des poches accolées aux cellules de couvain. 
Au début de la saison, ne naissent que des ouvrières impropres à la reproduction. 
Des mâles et des femelles complètement développées naissent à partir de juillet-août. 
Les colonies atteignent alors 130 à 150 individus. 
La vieille reine meurt en septembre-octobre et la colonie périclite. Seules quelques jeunes reines, fécondées, hivernent et refondent les nouvelles colonies au printemps.


mercredi 17 avril 2013

Le gouet d'Italie



Arum italicum, l'arum d'Italie ou gouet d'Italie est une espèce de la famille des Araceae, indigène en Europe occidentale et méridionale et en Asie mineure.




Son mode de pollinisation est tout à fait remarquable. Comme l'avait remarqué Lamarck dès 1778, l'inflorescence produit de la chaleur et émet des odeurs d'excréments qui attirent de petites mouches assurant la pollinisation.
La différence majeure entre Arum italicum et Arum maculatum tient à la couleur du spadice : il est jaune chez italicum et violet chez maculatum. C'est aussi une plante plus robuste que l' Arum maculatum.





L'Arum italicum pousse dans tout le Midi, l'Ouest et le Centre de la France. En Europe, il est présent dans les pays du pourtour méditerranéen ainsi qu'au Royaume-Uni, en Suisse, Russie et Ukraine.
On le rencontre aussi aux Canaries, dans le Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie), en Turquie, Arménie, Géorgie.
Il pousse de préférence dans les endroits ombragés ou semi-ombragés, plus ou moins humides.




La pollinisation est faite par de petites mouches qui sont attirées par des odeurs pestilentielles émises par le spadice.
Le premier soir, l'inflorescence s'ouvre et les fleurs femelles deviennent fonctionnelles (protogynie). Une petite mouche femelle est attirée par une odeur d'excréments et d'urine émise par le spadice - odeur qui imite l'odeur de son site habituel de ponte.
La volatilisation de ces substances odorantes se fait grâce à un dégagement de chaleur produit par thermogenèse. L'insecte descend dans la chambre où il se fait piéger pour 24 heures, les filaments l'empêchant de remonter.
L'après-midi du jour suivant, les stigmates des fleurs femelles se flétrissent et les anthères des fleurs mâles s'ouvrent pour libérer le pollen. Les filaments qui retenaient prisonnière la mouche flétrissent et permettent alors à l'insecte de s'échapper et de prendre en passant sur lui du pollen qui lui permettra d'aller féconder la prochaine inflorescence visitée.



lundi 15 avril 2013



L'étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) est une espèce de passereaux de la famille des sturnidés, originaire de la plus grande partie de l'Eurasie, mais qui a été introduit en Afrique du Sud, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
C'est l'une des quelques espèces qui semble bien s'adapter au contexte urbain. Ses populations urbaines et périurbaines se sont récemment densifiées, au point de le faire considérer localement comme espèce envahissante.


L'adulte en plumage nuptial est noir et brillant avec des reflets iridescents verts et rouge violacé, et moucheté de blanc sur le dos et le bas du ventre. Le bec est jaune.


Le plumage internuptial est similaire, mais a perdu de ses reflets iridescents, et les taches claires de la partie inférieure remontent jusqu'à la gorge et sont plus nettes sur le dos. Le bec est sombre.
L'espèce présente un discret dimorphisme sexuel : la femelle est plus terne, mais présente plus de taches sur la face ventrale. Les juvéniles sont d'un brun terne ; dans leur premier hiver, ils ressemblent aux adultes, mais sont plus bruns, spécialement sur la tête. Le dessus de leur corps est gris-brun, le dessous est plus clair.


Il est opportuniste et omnivore, son penchant pour les fruits (cerises, olives, raisin…) fait qu'il est peu apprécié par les cultivateurs en Europe de l'Ouest et au bord de la Méditerranée, mais il est apprécié par ceux d'Europe de l'Est car il y est essentiellement insectivore.







dimanche 14 avril 2013

lever de soleil....



Photos prises samedi 14 avril 2013 -  à l'horizon, on peut apercevoir le Mont Ventoux

vendredi 12 avril 2013

les iules

 Julida, les iules, est un ordre de mille-pattes de la classe des diplopodes. Ils sont détritivores, consommant feuilles et bois morts, fruits décomposés, etc. Parfois, ils se nourrissent également de quelques champignons.

Les iules ne vivent pas en société comme les fourmis et les abeilles. Ils ne se côtoient jamais sauf pour la reproduction. Ce sont donc de grands solitaires !



Ils ont un rôle important. Leur régime alimentaire se compose de feuilles en décomposition et autres éléments organiques comme les fruits. Ils nettoient le sol forestier et font parti de la longue liste des décomposeurs .

A chaque mue, l’iule s’allonge d’un anneau. Chaque anneau porte 2 paires de pattes, il gagne 4 pattes donc plus il est vieux, plus il a de pattes.



Lorsqu'il est inquiété par un prédateur, l'iule se roule en spirale pour se protéger. Il peut parfois sécréter une substance répulsive (benzoquinones et hydroquinones) qui laisse sur la peau des taches de couleur jaune-orangée et parfois une odeur acide. 
Ces taches disparaissent spontanément, en une semaine. L'utilisation de ce moyen de défense varie selon les espèces. Certaines personnes peuvent réagir à ces sécrétions, les réactions vont de légères rougeurs à l'urticaire.


samedi 6 avril 2013

Pompile : un chasseur d’araignées hors du commun


Dans le courant de l'été, j'errais dans le jardin et je vis soudain un étrange animal se déplaçant à vive allure. En fait ils étaient deux et l'un tirait l'autre....Malheureusement j'ai du m'absenter et je n'ai pas retrouvé la guêpe et sa victime...j'ai donc manquer la fin de l'histoire : je le regrette encore !

J'ai donc effectué une recherche sur internet pour en savoir plus sur elle.

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Les insectes de la famille des Pompilidea sont des Hymenoptera Apocrites de la superfamille des Vespoidea. Plus de 4 000 espèces ont été actuellement décrites de par le monde, avec une prédominance dans les zones tropicales.

Les pompiles peuvent paralyser et déplacer des proies beaucoup plus lourdes qu'eux
Leur caractéristique principale est d'être des prédateurs exclusifs d'araignées.





Un duel qui confronte d’une part les Pompiles, champions toujours vainqueurs et d’autre part les Araignées, champions toujours vaincus… 





L’araignée  fuit, mais est souvent rattrapée par la guêpe qui l’attaque et la pique sans la moindre hésitation.
Très souvent, tout se passe comme si le combat était perdu d’avance,  alors que l’araignée a largement les moyens d’être le prédateur et non la proie!





Les pompiles font partie du groupe des Hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis). En France, il en existe environ 150 espèces, qui mesurent de 5 à 30 mm de long suivant les espèces. Ce sont des guêpes toutes noires, parfois ornées de rouge ou de jaune, que l’on reconnaît facilement à leurs ailes constamment agitées. On commence à les voir à partir de mai-juin contre les vieux murs, au pied des talus des bords de route, le long des haies… partout où l’araignée tend ses filets.





La femelle paralyse l’araignée avec son dard avant de l’enfouir dans un terrier qu’elle a préalablement creusé. Elle pond ensuite un œuf sur l’araignée et referme le terrier. La proie paralysée sert en fait de nourriture à ses larves carnivores. Maintenue vivante, elle fera ainsi office de garde-manger pendant plusieurs jours à la larve de pompile.




Chaque espèce de pompiles va avoir des techniques de chasse adaptées aux comportements de sa proie.
La technique la plus simple est la chasse aux araignées errantes qui ne construisent ni toile ni terrier. Le pompile court sur le sol a la recherche de sa proie et fond sur elle dès qu’il la trouve. 
D’ autres espèces inspectent toutes les anfractuosités des murs, du sol et des arbres pour déloger les araignées qui s’y cachent. Enfin certaines espèces n’hésitent pas à bondir sur les toiles, se dirigeant vers leur objectif tout en évitant les fils gluants.




...Elle se repose de temps en temps et en profite pour effectuer une nettoyage minutieux de ses antennes !...



...Et on repart !...

jeudi 4 avril 2013

complète de la manade Bon à Vendargues

L'abeille jaune...





Apis mellifera ligustica dite abeille italienne ou abeille jaune est une sous-espèce d'abeille élevée pour son miel.
 Apparue au sud des Alpes italiennes, elle est la plus répandue des abeilles grâce à, notamment, son adaptabilité aux différents climats, bien qu'elle s'avère moins productive dans les zones tropicales humides et les zones de grand froid.