Pour représenter le temps les Indiens se servaient du cercle, symbole de l'éternel retour de la réalité essentielle et représentation de l'infini.
Comme disent leurs sages, "le temps n'était pas fait prisonnier et divisé en parties toujours plus petites pour imposer à la plupart des hommes des rythmes de travail et des lois d'exploitation."
"...leur temps était essentiellement vital et instantané. Entre un moment et l'autre, vécus chacun avec le maximum d'intensité pratiquement comme s'ils représentaient la fin et le but de la vie entière, il n'y avait pas ces liens arbitraires qui sont significatifs du temps des horloges. La vie "instant après instant" de l'Indien était un temps "pur", donc un temps qui n'était pas ressenti comme une succession "point par point".
L'Indien réfutait la cohérence solidifiée, organisatrice et exploitable du temps qu'il voulait maintenir discontinu afin qu'il restât au diapason de l'intensité...." (Elmire Zolla)
Le peuple des hommes (Domenico Buffarini)
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