En raison de sa
morphologie et de ses moeurs, la courtilière semble résulter de l'improbable
croisement entre une taupe et un grillon ... d'où le nom de
"Taupe-grillon" communément donné à cette étonnante et quelque peu
énigmatique bestiole.
Vous noterez que son nom scientifique
(Gryllotalpa) fait également référence à cette double identité, mais aussi que
la bestiole affectionnait les "courtils" d'antan (sortes de jardins
clos en vieux français) ... d'où le nom de courtilière .
En terme de classification la courtilière
relève des Orthoptères, tout comme les sauterelles, criquets, et grillons.
Totalement inoffensive, mais particulièrement imposante et impressionnante en
raison de sa taille et de sa morphologie, la bestiole apparaît fort peu
"sympathique" pour qui ne la connaît pas. L'activité est nocturne, et
à l'instar de la taupe la courtilière est parfaitement adaptée au fouissement,
d'où une vie pour l'essentiel souterraine, ce qui ne facilite pas son observation.
La présence de
courtilières est décelable par le chant ( sous réserve de le connaître ! ), et
surtout par la formation de très typiques galeries superficielles, plus ou
moins linéaires, tendant à entrouvrir ou craqueler le sol, parfois sur
plusieurs mètres. J'ajouterais que les courtilières sont attirées par la
lumière, et que la nuit venue elles peuvent s'aventurer "à pattes"
hors de leurs galeries, le cas échéant avec une très étonnante vélocité, qu'il
s'agisse de fuir .... ou de retourner au bercail !
Non contente
d'exceller dans l'art de fouir et s'enfouir, la courtilière sait quasiment tout
faire.
Elle vole, nage (photos prises dans les marais du Scamandre),
fait du "sous-l'eau", chante, "communique" .... et sans
doute plus encore !
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