Si l'on souhaite se libérer définitivement de la souffrance,
il est important de bien distinguer ce qu'il faut faire de ce qu'il ne faut pas
faire. Car on ne peut espérer goûter le fruit d'un acte bénéfique que l'on n'a
pas accompli, ni échapper aux conséquences de ses propres méfaits. Une fois
mort, nous suivrons le sillage de nos actes, les bons et les mauvais. À présent
que nous avons le choix entre deux chemins qui nous conduisent l'un vers le
haut et l'autre vers le bas, n'agissons pas en contradiction avec nos désirs
les plus profonds. Pratiquons tous les actes bénéfiques possibles, mêmes les
plus infimes. Les gouttes, en s'ajoutant, ne finissent-elles pas par remplir
une grande jarre ? [...]
Jetsun Mingyur Paldrön (mi 'gyur dpal sgron, 1699-1769)
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