Le dimorphisme sexuel des araignées est généralement
faible, les femelles se distinguant par une taille supérieure et un abdomen
plus gros. Les mâles adultes se reconnaissent, en plus de leur petite taille, à
leurs pédipalpes qui portent à leur extrémité un organe de stockage de sperme
appelé bulbe copulatoire.
Les araignées sont ovipares : elles pondent des œufs, qui
sont emballés dans un cocon de soie. En fonction de la taille de l'espèce, le
nombre d'œufs varie de un à plusieurs milliers. Si certaines espèces
abandonnent le cocon, d'autres le transportent accroché aux filières ou
maintenu par les chélicères. Chez ces dernières espèces, dès leur éclosion, les
jeunes montent sur le dos de leur mère qui les protège et les nourrit jusqu'à
ce qu'ils soient capables de se défendre.
Beaucoup d'espèces ont une parade nuptiale élaborée
consistant surtout pour le mâle à se faire distinguer d'une proie pour éviter
d'être dévoré par la femelle. Il développe plusieurs stratégies de survie pour
lutte contre ce cannibalisme sexuel : il peut attacher les pattes de sa femelle
avant l'accouplement ou lui apporter directement un cadeau comestible. Le
cannibalisme nuptial après l'accouplement fournit un complément nutritif à la
femelle qui augmente sa fécondité (cas de la veuve noire Latrodectus mactans,
de l'épeire Araneus diadematus).
Le mâle tisse une toile spermatique sur laquelle il
dépose son sperme, qu'il aspire ensuite dans ses bulbes copulateurs.
(wikipédia)
(wikipédia)
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