Tous les êtres sont identiques dans leur désir d'être
heureux et de ne pas souffrir. Ils ne diffèrent de moi que par leur nombre : je
suis un, alors qu'eux sont innombrables. Mes joies et mes peines sont donc
insignifiantes face aux bonheurs et aux malheurs des autres. Cette pensée est
la base de l'esprit d'Éveil. Nous devrions souhaiter le bonheur d'autrui plus
que le nôtre, en songeant particulièrement à nos ennemis et à ceux qui nous
maltraitent. Sinon, à quoi servirait la compassion ?
Matthieu Ricard.
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