La mante religieuse est un insecte diurne de 5 à 8 centimètres de long.
Les deux sexes sont aptes au vol ; néanmoins, la femelle alourdie à
l'approche de la ponte ne peut se déplacer que grâce à ses pattes postérieures
qualifiées de déambulatoires. Le mâle est plus petit que la femelle de 2 ou 3
cm.
Ses pattes avant,
appelées « ravisseuses », portent des piques et sont capables de se replier et
se détendre vivement. Elles servent à attraper les proies parfois volumineuses
(jusqu'à de petits oiseaux et des chauve-souris) ou à accrocher la végétation
afin de se hisser.
N'étant pas
venimeuse, elle est inoffensive pour les humains (elle peut cependant mordre si
on la manipule sans précaution).
La mante religieuse
vit mieux en été car les insectes sont plus présents.
Elle ne vole pas très
vite, ni très loin. Elle ne manque pas de puissance dans les ailes.
Elle
n'acquiert ses ailes définitives que lors de la dernière mue, mais ne se lance
jamais dans de longues migrations, elle chasse parfois les papillons de nuit
jusque dans les maisons.
Parfois appelée «
le tigre de l'herbe » en raison de ses mœurs voraces, la mante religieuse se
nourrit d'insectes vivants qu'elle attrape avec ses pattes avant et immobilise
en dévorant parfois d'abord ses ganglions cervicaux puis le reste du corps
jusqu'à l'extrémité de l'abdomen. Elle laisse les parties trop dures comme
certaines ailes ou pattes.
En
septembre, octobre ou novembre, la femelle pond 200 à 300 œufs. Elle dépose une
soie blanche, proche de la mousse de polyuréthane, sur un support comme une
tige forte, une pierre ou un mur. Émise sous une forme blanche et crémeuse,
cette soie est brassée et agencée par les valves génitales et prend la forme
d'une structure en lamelles. Une fois durcie et brunie par oxydation, elle
protège les œufs jusqu'au printemps. Cette structure s'appelle l'oothèque
.
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