Dans le courant de l'été, j'errais dans le jardin et je vis soudain un étrange animal se déplaçant à vive allure. En fait ils étaient deux et l'un tirait l'autre....Malheureusement j'ai du m'absenter et je n'ai pas retrouvé la guêpe et sa victime...j'ai donc manquer la fin de l'histoire : je le regrette encore !
J'ai donc effectué une recherche sur internet pour en savoir plus sur elle.
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Les insectes de la famille des Pompilidea sont des Hymenoptera Apocrites de
la superfamille des Vespoidea. Plus de 4 000 espèces ont été actuellement
décrites de par le monde, avec une prédominance dans les zones tropicales.
Les pompiles peuvent paralyser et déplacer des proies beaucoup plus lourdes
qu'eux
Leur caractéristique principale est d'être des prédateurs exclusifs d'araignées.
Un duel qui confronte d’une part les Pompiles, champions toujours vainqueurs et d’autre
part les Araignées, champions toujours vaincus…
L’araignée fuit, mais est souvent
rattrapée par la guêpe qui l’attaque et la pique sans la moindre hésitation.
Très souvent, tout se passe comme si le combat était perdu d’avance, alors que l’araignée a largement les moyens d’être le prédateur et non la
proie!
Les pompiles font partie du groupe des Hyménoptères (abeilles, guêpes,
fourmis). En France, il en existe environ 150 espèces, qui mesurent de 5 à 30
mm de long suivant les espèces. Ce sont des guêpes toutes noires, parfois
ornées de rouge ou de jaune, que l’on reconnaît facilement à leurs ailes
constamment agitées. On commence à les voir à partir de mai-juin contre les
vieux murs, au pied des talus des bords de route, le long des haies… partout où
l’araignée tend ses filets.
La femelle paralyse l’araignée avec son dard avant de l’enfouir dans un
terrier qu’elle a préalablement creusé. Elle pond ensuite un œuf sur l’araignée
et referme le terrier. La proie paralysée sert en fait de nourriture à ses
larves carnivores. Maintenue vivante, elle fera ainsi office de garde-manger
pendant plusieurs jours à la larve de pompile.
Chaque espèce de pompiles va avoir des techniques de chasse adaptées aux
comportements de sa proie.
La technique la plus simple est la chasse aux
araignées errantes qui ne construisent ni toile ni terrier. Le pompile court
sur le sol a la recherche de sa proie et fond sur elle dès qu’il la trouve.
D’ autres espèces inspectent toutes les anfractuosités des murs, du sol et des
arbres pour déloger les araignées qui s’y cachent. Enfin certaines espèces
n’hésitent pas à bondir sur les toiles, se dirigeant vers leur objectif tout en
évitant les fils gluants.
...Elle se repose de temps en temps et en profite pour effectuer une nettoyage minutieux de ses antennes !...
...Et on repart !...
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