Nom scientifique :
Tragopogon pratensis L.
Noms vernaculaires
: Salsifis des prés, barbe-de-bouc, bombade, mouquet, barboutsets.
Plante herbacée
bisannuelle allant jusqu'à 80cm de haut, à feuilles simples, longues et
étroites, et à la fleur jaune caractéristique (en réalité, comme toutes les
astéracées, il s'agit d'un ensemble de minuscules fleurs). Le capitule ne
s'ouvre que le matin.
Les fruits, sont
semblables à ceux du pissenlit, réunis en une boule duveteuse. Chaque fruit
étant surmonté d'une aigrette facilitant par la suite leur transport éolien.
Mais le salsifi est
évidemment plus connu pour sa racine, une racine pivotante assez developpée.
On peut également
noter que cette plante contient un latex blanchâtre extrèmement tachant, qui
virera au marron-jaunâtre en s'oxydant.
Mais ce latex ne
rend pas la plante amère pour autant.
Présent dans les
champs et prairies de toute l'Europe, et de l'Asie mineure.
Usages alimentaires :
Tout d'abord,
parlons des évidences pour ceux qui cultivent la variété cultivée (ou tous ceux
qui ont mangé à la cantine à l'école) : la racine est comestible cuite. Mais on
peut également la consommer crue, coupée en rondelles pour accompagner une
salade.
Les feuilles sont
tendres et sucrées, tout comme les boutons floraux, et peuvent être ajoutés aux
salades. On peut aussi faire cuire légèrement ces boutons floraux à la vapeur.
La racine contient
de l'amidon, et de l'inuline (sucre facilement assimilable, même par les
diabétiques).
Il est possible de
confondre cette espèce avec d'autres plantes assez proches, les scorsonères
(genre Scorzonera). La manière la plus simple de différencier les deux genres
est de constater ou non la présence de latex en cassant une tige : s'il y a du
latex, c'est un Tragopogon, sinon, c'est un Scorzonera.
Mais il faut se
rassurer, en cas d'erreur, les deux plantes sont comestibles, et se préparent
des mêmes façons. On trouve d'ailleurs souvent des scorsonères sous le nom de
salsifis sur les marchés.
(Wikipédia)
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