Bonjour à toutes et à tous

A travers mes photos j'aimerai partager avec vous la fascination, l'amour et la passion que Le Languedoc m'inspire

C'est en cultivant notre capacité d' émerveillement que l'on préservera la Beauté de ce Monde.

Claire

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samedi 31 décembre 2016

nos frères animaux


"Il n'existe en vérité rien de plus beau ni de plus magique que la joie s'exprimant sur le visage rayonnant d'un être humain, et surtout d'un enfant, ou encore sur celui de l'animal.
Oui, et nous osons l'affirmer haut et fort, le bonheur transparaît également sur le visage d'un animal et les animaux possèdent aussi, à l'instar donc des êtres humains, un visage reflétant toute la magnificence de la nature et toutes les merveilles de ce monde !
 C'est un fait certain, qui ne saurait nullement être mis en doute, mais à condition bien sûr de s'intéresser aux animaux, de prendre le temps de les observer attentivement et de les écouter, voire de leur parler."

Michel  Banassa  (Défense bouddhiste  des droits et de la vie des animaux)


Heureux qui, comme Coco.......
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Que la paix soit sur terre

S'il veut être respectable, l'être humain doit en effet respecter et aimer les créatures qui partagent avec lui la Terre, et qui sont souvent plus faibles que lui. C'est là le point de départ de toute morale

la non-violence appliquée, non seulement aux humains, mais aussi à leurs frères animaux, est la condition de la paix et de la morale.


lundi 26 décembre 2016

« Les arbres apparaissent en agents privilégiés de la communication entre les trois mondes, les souterrains abysses, la surface de la Terre, le ciel..... et constituent aussi les manifestations par excellence de la présence divine. »

Jacques Brosse, Mythologie des arbres, Payot
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vendredi 23 décembre 2016

simplifiez et remerciez

xavier.bazin@sante-corps-esprit.fr



Et si c’était ça, la clé du bonheur ?


 C’est une leçon de vie qui restera toujours gravé dans ma mémoire.

 C’était en Tanzanie. Je revenais des gorges d’Olduvai, considérées comme le berceau de l’humanité… car c’est là où tout a commencé pour nous, hominidés !

 Encore émerveillé par cette symbolique, je me dirigeai vers mon deuxième objectif de la journée : la rencontre avec les Masaïs.

 Les Masaïs sont un des tout derniers peuples au monde à vivre selon les coutumes et traditions de leurs ancêtres – et cela, depuis des milliers d’années !

 Semi-nomades, ils migrent chaque année au Kenya lorsque la saison sèche frappe la Tanzanie. Ils emmènent alors leurs troupeaux de vaches, chèvres et moutons… et, arrivés à destination, ils reconstruisent entièrement leur village.

 Ce jour-là, j’ai eu la chance d’être accueilli par le fils du chef du village. Il me conduisit dans sa « maison », une sorte d’igloo fait de boue, de bouse de vache et de branchages.

 Et c’est dans cet espace minuscule, au confort plus que rudimentaire, qu’il me fit cette confidence qui me laissa sans voix. Lui, le guerrier masaï qui me faisait face, était diplômé de l’Université de Dar es Salam, la capitale économique de Tanzanie !

•Mais, mais… lui-dis-je, n’avez-vous pas eu la tentation de rester en ville ?


•Jamais de la vie, me sourit-il avec un enthousiasme et une sincérité désarmante. Je suis beaucoup plus heureux ici !


Cet homme avait goûté pendant plusieurs années au confort de la vie moderne… et pourtant, pour rien au monde il n’aurait renoncé à la vie masaï, rythmée par la tradition, les lois de la nature et la cadence des saisons.

 Comment est-ce possible ? Qu’avait-il compris du bonheur qui m’échappait totalement ?

 La réponse, je crois, est que notre vie moderne n’a pas que des bons côtés : elle comporte aussi des pièges cruels et difficiles à déjouer… sauf si l’on nous en donne les clés !


Premier piège : l’abondance
Le confort est un bienfait incontestable… mais il ne fait jamais le bonheur.

 Des psychologues l’ont montré de façon frappante en étudiant des gagnants du loto : ces « heureux élus » vivent quelques mois d’euphorie… mais au bout d’un an environ, ils reviennent presque toujours à leur niveau de bonheur d’avant.

 Ils ont beau avoir une grande maison, une voiture de luxe et un confort matériel incomparable avec leur vie d’avant, ils ne sont pas plus heureux. Pour une raison simple : ils s’y sont habitués.

 Car il nous est très difficile de nous réjouir d’une source de bonheur si elle est là tous les jours. On finit par trouver cela normal et on n’y pense plus.

 On oublie qu’avoir deux jambes pour marcher est une chance énorme… jusqu’au jour où l’on se fracture la cheville.

 Les psychologues appellent cela « l’habituation hédonique » : c’est notre tendance à tenir pour « acquis » tout ce que nous avons.

 Et sur ce point, les sociétés traditionnelles ont un avantage.

 Là-bas, manger à sa faim, boire à sa soif, survivre aux caprices de la nature n’est jamais totalement garanti. Ils en retirent donc un bonheur quotidien plus profond et durable.

 Voici comment l’agriculteur et écrivain Pierre Rabhi parle de la petite communauté algérienne de son enfance :

« Ici, l’existence s’éprouve d’une manière tangible. La moindre gorgée d’eau, la moindre bouchée de nourriture donne à la vie sur fond de patience toujours renouvelée, une réelle saveur. On est prompt à la satisfaction et à la gratitude dès lors que l’essentiel est assuré, comme si un jour vécu était déjà un privilège, un sursis ». [1]
Avec l’abondance, au contraire, on risque toujours de ressembler à ces enfants gâtés… qui ne réalisent pas la chance qu’ils ont… et qui n’arrêtent pas d’en réclamer davantage

 Plutôt que de penser à ceux qui n’ont pas leur chance, ils trépignent de ne pas posséder ce que leurs camarades viennent d’avoir.

 Voilà pourquoi la course à l’accumulation des richesses ne conduit jamais au bonheur ! C’est le destin du hamster condamné à tourner en rond dans sa cage, sans jamais arriver nulle part.

 Car il y aura toujours autour de nous quelqu’un de mieux loti, que l’on pourrait jalouser.

 Et c’est une pente d’autant plus dramatique qu’il n’y a rien de plus précieux dans la vie d’un être humain que d’entretenir des relations saines et profondes avec ses semblables.


Deuxième piège : la solitude
Tout le monde le sait, intuitivement : le plus grand trésor qu’il nous est donné d’avoir sur cette terre, c’est l’amour et l’affection qui nous lie aux autres.

 Cela a même été prouvé scientifiquement, grâce à l’incroyable « étude de Harvard », commencée en 1938 et encore poursuivie aujourd’hui. 

 Depuis 80 ans, des chercheurs examinent minutieusement le parcours de vie de plus de 700 Américains. Chaque année, ils réalisent avec eux des interviews approfondies et examinent leurs bilans de santé.

 Ils cherchaient à savoir ce qui, dans leur parcours et leurs habitudes de vie, contribuait le plus au bonheur et à la longévité.

 Leur conclusion est sans appel : ce qui rend heureux et en bonne santé, ce n’est ni l’argent, ni le succès… mais le fait de nouer des relations étroites, amicales ou amoureuses ! [2]

 Selon le Dr Waldinger, qui a dirigé les recherches :

« La conclusion la plus nette que nous pouvons tirer de cette étude de 75 ans est celle-ci : de bonnes relations nous maintiennent heureux et en bonne santé. C’est tout. »
Le problème, malheureusement, c’est que la modernité ne nous y aide pas vraiment !

 Les Masaïs, eux, n’ont aucun effort à faire : de leur naissance à leur mort, ils ne sont jamais seuls. Ils jouissent d’interactions permanentes avec les membres de leur village, qui n’est autre qu’une grande famille de 150 personnes environ.

 Dans nos sociétés modernes, au contraire, on peut choisir de passer toute la journée derrière un écran de télévision et d’ordinateur, sans jamais sortir de chez soi…

Or la solitude n’est pas seulement liée au malheur : elle est aussi la cause directe d’un état de santé dégradé : mort prématurée [3], déclin cognitif [4], crise cardiaque. [5]

 Et malheureusement, les « amis virtuels » que nous offre la technologie (Facebook…) ne sont pas d’un grand secours. Rien ne remplace le contact face à face, yeux dans les yeux. [6]

 Les nouvelles technologies sont décidément à double tranchant. Si vous n’y prenez pas garde, elles peuvent même vous entraîner dans le dernier grand piège de notre temps :


Troisième piège : la vitesse
Il suffit de passer quelques minutes au cœur d’une grande ville pour en faire l’expérience : bruits, feux rouges, voitures, passants, panneaux publicitaires, vitrines : notre état de conscience est interrompu sans arrêt par un flux ininterrompu de stimulations.

 Et avec les nouvelles technologies, c’est encore pire : sonneries, SMS, emails, tweets… notre esprit est sollicité et interrompu en permanence.

 Le problème est que notre cerveau n’est pas fait pour cela. C’est au contraire le meilleur moyen de le faire dépérir !

 Car notre bien-être dépend en grande partie de notre capacité à être attentif : c’est lorsque nous sommes réellement présents à ce que nous faisons que nous sommes le plus heureux.

 Or la sur-stimulation de notre temps détraque notre attention et entraîne notre cerveau dans un tourbillon incessant. Il est incapable de fixer son attention… et en ressort lessivé !


Cultivez la simplicité avec ce mantra secret
Voilà, il me semble, 3 grands pièges de notre modernité.

 Mais la bonne nouvelle, c’est que chacun de ces poisons possède son antidote ! Ces pièges peuvent être déjoués par des solutions simples et faciles à suivre !

 Et cela commence par un maître mot, la simplicité.

 Cultiver la simplicité, ou la sobriété, c’est aller à l’essentiel. Comme dans une vieille maison, il est important de faire le tri… et se débarrasser du superflu et des distractions.

 C’est renoncer à l’accumulation de biens matériels dont nous n’avons pas besoin. C’est jouir des plaisirs simples de la vie en y étant pleinement présent.

 Être « simple d’esprit », ce n’est pas être stupide, bien au contraire.

 C’est fuir les complications et les distorsions de la vie moderne pour mieux embrasser une vie sobre, profonde et authentique.

 Ce n’est pas évident, bien sûr. Comme le rappelle le Pr Kabat Zinn :

« Il est tellement facile de regarder sans voir, d’écouter sans entendre, de manger sans rien goûter, de ne pas sentir le parfum de la terre humide après une averse, et même de toucher les autres sans être conscient des émotions que l’on échange » [7]
Heureusement, il existe des exercices pratiques qui nous aident à revenir à l’essentiel.

 L’un d’entre eux est le « mantra secret », révélé par le philosophe Matthieu Ricard :

« Voici le mantra qu’un maître tibétain a recommandé. C’est le mantra le plus secret qu’on puisse imaginer, je me demande même si j’ai la permission de le partager avec vous.Le voici : « je n’ai besoin de rien ». Répétez-le dix fois de suite. Vous verrez, on se sent si bien ! »
Voilà le premier pas vers le bonheur : réaliser qu’on n’a pas besoin d’avoir « toujours plus » pour être heureux.


Musclez votre esprit, entraînez le à la sérénité
Mais cela ne suffit pas, évidemment.

 Si on le laisse à lui-même, notre cerveau se compare, jalouse, rumine… et ce ne sont pas les sur-stimulations permanentes du monde moderne qui l’aident à se calmer !

 Voilà pourquoi il est crucial de muscler notre cerveau dans la durée pour l’habituer au calme et à la satisfaction du moment présent.

 Et pour y réussir, je ne connais pas meilleure pratique que la méditation en pleine conscience.

 Ne soyez surtout pas intimidé par ce terme de « méditation ». C’est beaucoup plus simple et « terre à terre » qu’on ne le croit : il s’agit uniquement de s’arrêter quelques secondes ou quelques minutes dans sa journée, et de se concentrer sur l’instant présent.

 On peut écouter son cœur battre, sentir sa respiration, faire un « scan corporel » en essayant de ressentir chacun de nos membres (jusqu’à nos doigts de pieds), écouter les sons autour de soi.

 Cela peut être éprouvant, au départ. Car lorsque l’on plonge dans les méandres de notre esprit, on y trouve parfois une forme de chaos.

 Et on se rend compte à quel point il peut être difficile d’empêcher notre esprit de « vagabonder » ! On est en permanence obligé de se rappeler à l’ordre (avec bienveillance) et d’en revenir à la concentration sur le moment présent.

 Mais quelle récompense, lorsque vous faites l’effort !

 Pas seulement pour ces moments de grâce où vous goûtez soudainement à une autre expérience du monde et de vous-même…

 …mais surtout pour les effets de long terme de cette pratique pour retrouver la sérénité au quotidien.

 Réduction du stress, de l’anxiété, des problèmes cardiaques, des douleurs chroniques, des troubles du sommeil… on ne compte plus les bienfaits de la méditation, prouvés scientifiquement. [8]

 Mantra secret, méditation… ajoutez à cela quelques exercices de gratitude et vous serez comblé :


Soyez reconnaissant de ce que vous avez
J’ai consacré une lettre complète aux vertus thérapeutiques du sentiment de gratitude, et aux études scientifiques récentes qui en montrent les éclatants bienfaits pour notre santé.

 Mais la gratitude est beaucoup plus qu’un médicament : c’est l’antidote le plus puissant de la modernité… parce qu’elle nous pousse à nous comparer à ceux qui ont moins, plutôt qu’à ceux qui ont plus.

 Et c’est si simple ! Voici comment faire, si vous voulez profiter de ses bienfaits :

 Dès le matin, au réveil, prenez quelques secondes pour réaliser la chance que vous avez.

 Vous auriez pu vous réveiller aveugle, sourd ou paralysé… mais non, votre cœur bat tranquillement, vous respirez sans difficulté, vous avez bien vos deux jambes, vos deux bras et une tête bien faite.

 Vous avez la chance d’avoir un toit au-dessus de votre tête. Vous avez l’eau courante, l’électricité à toute heure de la journée, un ordinateur qui vous permet de vous connecter à des informations passionnantes.

 Vous vivez dans un pays libre. Vous avez des yeux pour admirer la beauté de ce qui nous entoure.

 Maintenant, allez un cran plus loin : soyez reconnaissant de tout ceci. Dites merci. Exprimez votre gratitude.

 Si vous être croyant, c’est facile : il vous suffit de remercier le Créateur. Si vous ne l’êtes pas, vous pouvez vous contenter de remercier « la vie » pour tous ses bienfaits.

 Essayez de réaliser que ce qu’il y a de positif dans votre vie, vous le devez au moins en partie à quelqu’un d’autre : à vos parents qui vous ont donné la vie, et à tous ceux qui l’ont influencé, etc. Remerciez-les en pensée.

 Vous pouvez aussi remercier les ouvriers qui ont construit votre chambre, les artisans qui ont fabriqué votre matelas, les paysans qui ont fait pousser le café que vous vous apprêtez à déguster. Et ainsi de suite.

 Vous êtes malade, vous souffrez, vous traversez des épreuves ? Faites tout de même l’effort de remercier la vie pour ce qu’elle vous apporte de positif. Des chercheurs ont montré que la gratitude est efficace y compris chez des victimes d’une maladie dégénérescente et incurable. [9] 

 Voilà, après ces quelques secondes de gratitude, vous pouvez à présent vous lever et bien commencer la journée.

 Et le soir venu, juste avant de dormir, prenez à nouveau une à deux minutes.

 Cette fois, pensez (ou, mieux encore, notez dans un carnet !) à tout ce qui vous est arrivé de positif dans la journée, et exprimez votre reconnaissance à ceux qui l’ont facilité.

« Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries », disait joliment Marcel Proust.
Et bien sûr, tout au long de la journée, pensez bien à remercier chaleureusement tous ceux qui vous rendent service. Ne considérez jamais rien comme « donné » – par exemple, n’hésitez pas à remercier votre conjoint d’avoir cuisiné… même s’il le fait depuis 30 ans !!

 La magie de la gratitude est de nous lier plus étroitement aux autres. Elle nous pousse à la bienveillance envers celui qui nous a rendu service… qui se sentira d’autant plus proche de vous qu’il recevra un « merci » !

Cultivez la simplicité, la sérénité et la gratitude… et vous verrez que l’amour sera décuplé dans votre cœur et celui de votre entourage.

 Et c’est bien cela, le plus important dans la vie.

 Bonne santé… et joyeux Noël !


 Xavier Bazin

mercredi 21 décembre 2016

L'être humain a-t-il une conscience ?

Extraits du discours de Philip Wollen

../..
Les animaux doivent être retirés du menu - parce que ce soir,
ils crient de terreur, dans les abattoirs, les caisses et les cages.
Vils goulags ignobles de désespoir.

J’ai entendu les cris de mon père mourant,
son corps ravagé par le cancer qui l’a tué,
et je me suis rendu compte que j’avais déjà entendu ces cris avant.
Dans les abattoirs…
les yeux arrachés et les tendons coupés,
sur les navires bétaillers en direction du Moyen-Orient
et chez la mère baleine mourante
quand un harpon explose dans son cerveau
alors qu’elle appelle son baleineau.
Leurs cris étaient ceux de mon père.
Et j’ai découvert que dans la souffrance, nous sommes tous égaux.
Et dans leur capacité à souffrir,
un chien est un cochon, est un ours... est un garçon.
../..
Seulement 100 milliards de personnes ont vécu sur terre. 7 milliards y vivent aujourd'hui.
Et nous torturons et tuons 2 MILLIARDS d'animaux chaque semaine.
10.000 espèces sont anéanties chaque année par les actions d'une seule.
Nous sommes maintenant face à la 6ème extinction de masse de l’histoire cosmologique.
Si un autre organisme agissait comme ça, les biologistes l’appelleraient - un virus.
C’est un crime contre l'humanité aux proportions inimaginables.
../..
Il y a plus de 600 MILLIONS de végétariens dans le monde.
C'est plus grand que les Etats-Unis, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Espagne,
l’Italie, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande réunis !
Si nous étions une nation,
nous serions plus grand que les 27 pays de l'Union Européenne !
../..
Si tout le monde mangeait un régime alimentaire occidental,
nous aurions besoin de 2 planètes Terre pour les nourrir.
Nous n’en avons qu'une seule et elle est en train de mourir.
../..
Chaque morceau de viande que nous mangeons
est une gifle au visage baigné de larmes d'un enfant affamé.
Quand je le regarde dans les yeux, dois-je rester silencieux ?
La terre peut produire assez pour les besoins de chacun,
mais pas assez pour la cupidité de tous.
../..
Les animaux ne sont pas seulement d’autres espèces,
ils sont d'autres nations.
Et nous les assassinons à nos risques et périls.
La carte de la paix se dessine sur un menu.
La paix n'est pas seulement l'absence de guerre.
C'est la présence de justice.

La justice doit être aveugle face à la race, la couleur, la religion ou l’espèce.
Si elle n'est pas aveugle, elle sera une arme de terreur.
Et il y a une terreur inimaginable dans ces horribles Guantánamo
que nous appelons "élevages industriels" ou "abattoirs".
Si les abattoirs avaient des murs de verre, ce débat n’aurait pas lieu.

Je crois qu'un autre monde est possible.
Par une nuit tranquille, je peux l'entendre respirer.
Retirons les animaux du menu et de ces chambres de torture.
S'il vous plaît, votez ce soir pour ceux qui n'ont pas de voix.


Merci.



http://vegane.blogspot.fr/

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dimanche 18 décembre 2016

course d'entraînement au Scamandre

les raseteurs de l'école taurine sous la houlette de Damien Moutet



















Une course bien sympathique
sous un soleil d'automne tout aussi sympathique
suivie d'une projection de vidéos taurines sympathique 
pour terminer avec le verre de l'amitié toujours sympathique

....une belle après-midi au Scamandre....

en compagnie des ragondins bien sûr !







lundi 12 décembre 2016

s'enrichir...


Il se peut que tu t'enrichisses,
Mais tu auras du mal à t'en contenter ;
Savoir trancher le nœud de l'avidité,
Voilà qui est bien plus essentiel.


MINLING TERCHEN GYURME DORJE (1646-1714)

dragueuse au coucher du soleil


jeudi 1 décembre 2016

le désarroi


Le désarroi dans lequel nous nous trouvons est en fait une aubaine : il témoigne de notre sensibilité. Ceux qui traversent la vie sans le moindre sentiment de détresse sont inconscients. La détresse induite par notre prise de conscience recèle un immense potentiel de transformation, un trésor d'énergie dans lequel nous pouvons puiser à pleines mains et que nous pouvons utiliser pour construire quelque chose de meilleur, ce que l'indifférence ne permet pas.

JIGME KHYENTSE RINPOCHE